Notes de lecture du livre La logique pas à pas de Jacques Duparc que je paraphrase allégrement.
Le calcul des propositions (ou calcul propositionnel ou logique des propositions) permet de modéliser des raisonnements simples. Son pouvoir expressif est assez limité mais c’est sur ses fondations que se construisent les logiques plus évoluées.
Le langage du calcul des propositions est constitué
On désigna par $VAR=\Set{P,Q,R\dots}$ l’ensemble des variables propositionnelles, potentiellement infini.
Le langage du calcul des propositions est alors l’ensemble suivant : $\mathcal{L} = VAR\cup\Set{\neg,\lor,\land,\rightarrow,\leftrightarrow,(,)}$
On peut représenter les formules du calcul propositionnel par des arbres dont les feuilles sont des variables propositionnelles et les nœuds sont des connecteurs.
L'ensemble $\mathcal{F}$ des formules du calcul propositionnel est le plus petit ensemble d'arbres qui
La hauteur d’une formule est la longueur de sa plus longue branche.
C’est une définition par récurrence (ou inductive) : on a d’abord défini les feuilles, cas de base de hauteur 0, puis on a donné la recette pour passer d’un arbre de hauteur $n$ à un arbre de hauteur $n+1$.
Une sous formule d’une formule $\phi$ est un sous-arbre de $\phi$ dont l’un des nœuds de $\phi$ est la racine.
La formule de hauteur 5 ci-dessus contient :
Lorsqu’une sous-formule apparaît plusieurs fois dans une formule, on dit qu’elle a plusieurs occurences.
La linéarisation d’une formule $\theta$ peut s’obtenir par induction :
Exemple :
La linéarisation de cette formule $\phi$ donne :
$$\displaystyle \phi = ( \color{#B51700}{\neg}\color{#000} ( \color{#007100}{P} \color{#B51700}{\lor} \color{#007100}{R}\color{#000} ) ) \color{#B51700}{\land} \color{#000} (\color{#007100}{P} \color{#B51700}{\lor}\color{#000} ( ( \color{#B51700}{\neg} \color{#007100}{R}\color{#000} ) \color{#B51700}{\rightarrow} \color{#000}( ( \color{#B51700}{\neg} \color{#007100}{Q}\color{#000} ) \color{#B51700}{\leftrightarrow} \color{#007100}{P} \color{#000} ) )) $$
La syntaxe, c’est l’articulation des symboles. La sémantique, c’est ce que ça raconte.